SION. Tarek est un jeune homme de Syrie (Homs). Il est arrivé en Suisse il y a deux ans. Il a dû stopper son parcours d’avocat en raison de la guerre. Opposant au régime, libre penseur et intellectuel, il espère s’intégrer au plus vite et parfaire une formation artistique avant de retourner dans son pays d’origine dès que la sécurité et la paix seront rétablies.
Que vous apportent les cours de français ?
Ils permettent de s’intégrer. C’est grâce à la langue que la compréhension de l’autre se fait. J’ai envie de pouvoir communiquer mais aussi d’apprendre à mieux connaître les us et coutumes suisses. Finalement, mon but est simplement d’être comme les autres.
Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’apprentissage de la langue ?
En arrivant en Suisse, je savais uniquement dire oui et non! S’il est vrai que le français est une langue difficile, cela fait aussi son charme. Ne dit-on pas que c’est la langue de l’amour? Une chose marquante est son ancienneté. Il y a une grande richesse, beaucoup de mots et d’expressions. C’est beau, j’ai un réel intérêt dans cet apprentissage.
Quels sont vos projets actuels ?
Je suis un passionné d’art, et plus particulièrement de peinture! J’ai donc saisi l’occasion de m’inscrire à l’ECAV pour y suivre les formations dispensées à Sierre. Après on verra ce que le destin réserve. Mais j’aimerais terminer mes études en Suisse et pouvoir retourner dans mon pays.
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